
I'm back in Tallinn. L'arrivée en France est toujours un peu compliquée, il faut bien avouer que l'aéroport Roissy Charles de Gaulle n'est vraiment pas glamour, le RER B non plus. Et c'est un euphémisme : c'est même glauque, sale, trop grand, et même en slalomant entre les touristes égarés, on trouve le moyen de se faire bousculer par des parisiens trop pressés. Après quatre mois en Estonie, je suis devenue moins stressée, mais je n'en oublie tout de même pas mes réflexes de parisienne. Pourtant, en me déplaçant dans Paris, dans le quartier où j'ai habité, dans le métro et à la gare, j'ai ressenti un certain malaise face à la présence un peu anxiogène des barrages de sécurités, vigiles, militaires et regards fuyants des gens. J'avais été surprise par l'absence totale de mesures de sécurité à Tallinn, je le suis encore plus par le contraste saisissant en revenant. En parlant de contraste, j'ai beaucoup apprécié le fait que les journées soient plus longues, à dix-sept heure il fait encore jour ! (je vous rappelle qu'à Tallinn, le soleil se couchait vers quinze heure trente en décembre) Et de manière générale, les jours sont plus lumineux, le soleil monte plus haut. Dans la rue, je suis étonnée à chaque fois que j'entends des gens parler français (pourtant je crois bien que c'est normal ;-) et les mots, les tournures de phrase se mélangent un peu dans ma tête, entre le français et l'anglais. Alors non, je ne dis pas que mon anglais est devenu parfait au point d'en oublier mon français, j'ai simplement réaliser que ma façon de penser et de m'exprimer est différente dans les deux langues, et qu'avec une petite dose de fatigue amplifiée par le décalage horaire (si si, une heure ça compte beaucoup), les mots peuvent très rapidement venir dans le désordre... voir ne pas venir du tout ! Noël est la période idéale pour une coupure : réunions de familles, copains en vacances, et... beaucoup d'occasions de bien manger !

Avec les copains français de Tallinn, on en rêvait et on en parlait de plus en plus : fromage, vin rouge, charcuterie, viande rouge, raclette, croissants et baguette, cidre (fermier, brut et breton, très important), farine de blé noir et compagnie (oui oui, je reconnais que ces derniers points ce n'est que moi !) Mes habitudes alimentaires sont un peu différentes en Estonie, car les produits ne sont pas les mêmes évidement, et les importations ne sont pas toujours très abordables même dans les supermarchés, du coup, j'ai rempli ma valise :)

Au moment où j'écris, l'avion décolle. Ma voisine est une étudiante américaine que j'avais rencontré dans l'avion lors de mon trip à Oslo. Drôle de hasard! Pour une fois le ciel est très clair et il fait jour : le paysage est tout blanc. Dehors il faisait un peu froid, mais ce qui m'attends à Tallinn c'est un autre niveau : la neige est de retour après plusieurs semaines, et surtout, les températures ont chuté de façon très importante, depuis quelques jours il fait entre moins dix et moins quatorze degrés, mais ressenti beaucoup plus froid à cause du vent !


(Je crois que nous étions encore au dessus de la Lettonie à ce moment)
À bientôt, merci à tous les gens que j'ai eu le temps de voir en très peu de temps à Plomelin, Quimper, Loctudy, Bénodet, Brest, Landerneau, Rennes et Paris, et mille excuses à ceux que j'ai raté, mais je reviens dans six mois et ça va passer très (trop) vite !
À peine arrivée, je repars déjà demain, direction Helsinki !